En fin de deuxième année, chaque élève ingénieur d’ENSTA Paris se doit d’avoir réalisé un projet de recherche (PRe). Ce projet prend la forme d’un stage pouvant durer jusqu’à 4 mois au sein d’équipes de recherche appartenant à des laboratoires académiques ou industriels, en France ou à l’international.
Le projet de recherche se conclut par la rédaction d’un rapport et une soutenance devant un jury. Les projets ayant recueilli les commentaires les plus élogieux de la part des encadrants peuvent prétendre au concours du meilleur projet de recherche ENSTA Paris, lequel distingue 3 lauréats au travers d’autant de prix, plus un prix du public. Sur un total de plus de 280 PRe soutenus, les finalistes étaient cette année au nombre de 12, dont 7 en distanciel.
La cérémonie s’est ouverte par un mot d’accueil de Thomas Loiseleux, directeur de la formation et de la recherche d’ENSTA Paris. Après avoir rappelé que l’ingénieur ENSTA est avant tout un scientifique et que près d’un tiers des jeunes diplômés de l’École poursuivent en doctorat, Thomas Loiseleux a présenté les finalistes ainsi que les membres du jury, constitué d’enseignants-chercheurs et de membres du personnel des services supports d’ENSTA Paris.
Après quoi les présentations des 12 candidats se sont enchaînées, chacun disposant de 3 minutes et d’un seul support visuel pour tenter de faire comprendre au public l’intérêt des travaux menés durant son projet de recherche.
Pendant les délibérations du jury, Pierre Larroque, président de la SAE, Société des Amis de l’École qui assure la dotation des prix, a présenté l’historique et le rôle de l’association dans le soutien aux activités de recherche et de formation d’ENSTA Paris.
Au terme des délibérations du jury, le premier prix a été décerné à Arthur Ruback pour son projet «Au-delà du brouillard : faire avancer la conduite autonome» réalisé au Laboratoire PICS-L/IMSE de l’Université Gustave Eiffel.
Le deuxième prix est revenu à Jennie Appaix, qui a présenté en distanciel son projet « L’hydrogène : vrai héros ou faux zéro émission ? » mené au sein du Centre Observation, Impacts, Énergie de l’École des Mines de Sophia Antipolis.
Le troisième prix a récompensé Olivier Ledard pour son projet «Des réseaux de neurones pour relever le défi environnemental», accueilli au Départment of Electronics, Information, Technology and Bioengineering de Politecnico di Milano.
Enfin le prix du public est allé à Émeline Aubel pour «La thermophysique d’une goutte» conduit au Département Multi-Physique pour l’Énergétique du centre ONERA de Palaiseau.
